La Californie, CA-LI-FOR-NIE, ça y est, enfin j’y suis! Wahouuuu!
La côte ouest, vous connaissez? Et bien m’y voici, posant pour quelques heures mes affaires à San Francisco. Et déjà je savais que cette ville me plairait infiniment plus que New York! Que m’avait dit cette femme rencontrée au Pérou?
« New York is cool, but San Francisco is Awesome! »
Mais allons dépêchons, juste quelques heures pour arpenter la ville que déjà il me faut reprendre un bus, ma destination ?
Santa Barbara, 330 kilomètres et 15 degrés Celsius plus au sud. Le temps de trajet ? 8 heures… cela n’en finira-t-il donc jamais !?
6 heures du matin, j’arrive à Santa Barbara sous un crachin que n’auraient pas renié nos amis anglos saxons. On ne vous l’a pas dit, à Santa Barbara, il ne pleut jamais! Sauf? Sauf une petite semaine, qui n’avait pas eu lieu depuis 5 ans, la petite semaine où j’ai choisi de venir! Gast! Mais ne nous démoralisons pas, il y a tant de choses ici à voir et à faire..
Par exemple, vous ais je déjà parlé de leurs applications pour smartphone, de leur système informatique et de l’omniprésence du numérique dans leurs vies?
Je n’imaginais pas qu’un smartphone pouvait être aussi smart que cela, mais indéniablement dans la région de la Silicon Valley, tout, et je dis bien tout est en ligne! Votre smart assistant peut tout faire pour vous et ce avec une aisance confondante!
Ce fut donc ma découvert d’Uber, oublier le Taxi, ici on Ubersire. En effet, l’amie d’un ami (c’est bien d’avoir des amis qui ont des amis un peu partout -vous me suivez là?- et d’être soit même ami avec des gens ayant des amis voir des amis d’amis un peu partout! N’est-ce pas les amis? 😀 )
donc, l’amie d’un ami qui n’avait jamais pointé le bout de son nez hors de France m’a aimablement accueilli, sans me connaitre, m’ouvrant la porte de sa colocation, et ce en me commandant, depuis l’autre bout de la ville un uber rien que pour moi, la classe!
Mais assez parlé de moi, Bienvenu à Santa Barbara:
-Ses anciens couchsurfers qui vous accueillent de bon coeur.
-Ses amis, amies, ami et amie, car oui, j’ai pu assister à des cours de français dans la fac du coin, les accords n’ont donc à nouveau (presque) plus aucun secret pour moi.
-Son université d’ailleurs, campus américain gigantesque, étudiant s’y déplaçant en vélo, skate ou rollers. L’interdiction d’y fumer, ses plages remplies d’étudiants dilatants surfant sur l’air du temps et malheureusement sa fusillade. Bref, un cliché géant, mais j’adore ça!
-Ses sources d’eau chaude! Car oui, région volcanique oblige, il y en a pleins, partout! Donc, rendez-vous-y tôt le matin, en effet, la plupart sont dans des terrains privés, ou alors l’eau l’est! Quoi? vous avez oublié, ici on est aux états unis, tout s’achète! Donc, dès potron-minet escalader la montagne, trouver le tuyau qui achemine une partie de cette eau chaude aux riches villas en contre bas et délimiter une zone avec des pierres!
Hop, ceci fait, placez y votre bâche et attendez que cela se remplisse…
Attendez, attendez, attendez encore un peu… ça déborde, allez hop, en avant, piscine particulière à 40°C, dans une aube matinale, vapeurs et bien-être garantis!
-Ses croisières côtières en bateau avec ses otaries se réchauffant sur les bouées maritimes.
-Son mythe californien de la conduite, cheveux au vent dans une vieille voiture de 1972 sur les autoroutes de bord de mer.
-Ses arbres centenaires, dans lesquels il fait bon se cacher pour jouer à cache-cache.
-Et une petite centaine d’autres choses farfelues, fantastiques, rigolotes, intéressantes, démoralisantes, souriantes et surprenantes… mais le tout toujours en musique, car il est l’heure de repartir, San Francisco enfin m’attend! Merci Alyssa, Marion pour cet accueil, ce temps et ces sourires!
San Francisco:
8 heures de bus dans l’autre sens et nous y voici, une arrivée tardive dans une auberge du centre de la ville.(allez-y, c’est chouette: pour l’ambiance, le pantagruélique petit-déjeuner et pour les rencontres à y faire!).
Problème! Dans cette ville où il y a tant à faire, je n’ai que deux petits jours, deux minuscules jours pour y visiter toutes les choses que j’aurai envie de voir, de faire, de découvrir… c’est sûr, j’y suis à peine que j’ai déjà envie d’y retourner!
Alors, optimisons et réfléchissons!
La première journée, location d’un vélo, 14 dollars, si j’avais l’impression que faire du sport me manquai, n’y pensons plus, c’est parti pour une cinquantaine de kilomètres, des cotes ô combien pentues, des descentes à pic, une circulation omniprésente… quel programme!
Direction l’emblème de la ville, celui que nous ne présentons plus, le pont le plus rouge du monde, le fameux, le Golden Gate!
Et au-delà de celui-ci, la petite ville de Sausalito, que nous traverserons en coup de vent (oui, oui, elle vaut le détour, mais j’étais missionné) pour nous rendre au ponton numéro 6! Mais qu’y a-t-il là bas? Des bateaux bien entendu, mais pas n’importe lesquels, des bateaux sur lesquels vivent des hippies, pleins de hippies, des hippies partout! Florilège:
Pas mal hein, mais gardez votre énergie pour le retour, une vingtaine de kilomètres, du vent de face, quelques parcs et jardins à visiter.
Jardins? Parcs?
Eh oui, bienvenu au Golden Gate Park et ses jardins à thèmes. Prévoyez du temps, un vélo, un appareil photo, des chocolats chauds, des glaces et quelqu’un avec qui partager tous ces moments, car dans ce parc, musées, jardins de roses, serres tropicales et promenade forestière s’entremêlent pour vous offrir un écrin de verdures et de cultures, en avant!
Pour ma part, suivant conseils et recommandations, ce fut le jardin de japonais.
Si la première journée le vélo fut la solution, la seconde verra celle des chaussures, aujourd’hui, la marche, sillonnons cette ville en long, en large et en travers!
Rendez-vous est pris pour visiter la prison la plus célèbre du monde, bienvenu à Alcatraz, le caillou, the rock, celle dont personne ne s’échappe (ou si peu), celle qui surveille la ville et la baie. Qui nous rappelle à tous quelles sont les sanctions: « if you break the rules you go to prison, if you break the prison you will go to alcatraz »… Ambiance!
PS Vous noterez que j’affectionne les portes et les ouvertures…
Alors vite vite, changeons d’ambiance, la liberté nous appelle, légère et douce sous les pieds, laissons-les nous offrir l’occasion de déambuler à travers la ville, de nous y perdre, de respirer son parfum et de découvrir ses ambiances. De Russian hill, la colline qui côtoie les hauteurs, à Chinatown et ses senteurs, aux couleurs folles des maisons, en passant par le musée des beaux arts et « lombard street » (la pente étant trop marquée -27%- ils décidèrent, pas cons, d’y faire des virages -8- pour la ramener à 16%) voilà de quoi nous remonter le moral!

La nuit tombe déjà et je dois me hâter, j’ai rendez-vous à l’autre bout de la ville, juste une adresse en poche, mon amie couchsurfeuse m’a juste dit: « vas là-bas et oublie tes préjugés, c’est typiquement SF! », OK, j’irais donc.
6:00pm, je suis devant, SF armory, une ancienne armurerie, propriété de la garde nationale, quelles surprises vais je y découvrir!?
Un petit rappel avant:
Ici deux populations aussi disparates et bigarrées l’une que l’autre se côtoie, les hippies comme je l’ai déjà dit, et les « libérés sexuels.
Ceux qui font leur footing simplement habillé de chaussures, qui promènent leur conjoint en laisse, qui sortent des genres établis par l’administration ni homme ni femme, un peu des deux, voir rien de chacun, surprise!
Donc quel est cet endroit typiquement SF à visiter? Et bien rien de moins qu’un studio de cinéma, de films à caractères pornographiques, avec la particularité de ne produire que des films BDSM.
Comprendre Bondage Domination Sado Masochisme.
Toujours sûr de vouloir continuer?
Alors en avant.
Étonnant, impressionnant, hommes, femmes, vieux et jeunes, couples ou célibataires, tout le monde s’y retrouve pour une visite. C’est pour le moins un pays de paradoxe, si libéré et curieux sur certaines choses et si pudibond et réservés sur d’autres!
Une petite faim après toutes ces aventures? Enfin, quand je dis petite, vous êtes ici aux États-Unis, c’est plutôt grand format!
Une dernière chose avant de se quitter.
San Francisco, 850 000 milles habitants, ville au rayonnement mondial, pépinière de savoirs, de diversités, où la liberté sexuelle n’est pas qu’une idée, le mariage pour tous une réalité.
Ville où il fait bon s’y perdre, où l’on s’y sent si bien, mais pourquoi d’ailleurs? Culture, ouverture et peut être oui, oui c’est cela, ville propre, partout des poubelles, du tri obligatoire et du recyclage. Même dans des studios de cinéma… Partout! Comment ? Recycler 100% de ses déchets vous semble impossible?
Rendez-vous en 2020 à San Francisco!
D’ici là j’aurai peut être fait plusieurs fois le tour du monde, alourdi mon bilan carbone d’une manière honteuse et que sais je d’autre!
Mais allons, mon avion m’attend, à bientôt en Thaïlande!