Avec le sourire on arrive à tout…

Et nous voici avec des nouveaux copains, enfin des nouvelles copines plutôt! C’est chouette!
Que je vous explique:

Sitôt arrivés à Arequipa, nous nous sommes mis en recherche d’un moyen de pouvoir visiter le canyon del Colca. Le canyon des rencontres, mais aussi le plus profond -ou peu s’en faut- du monde.
Et dire que nous allons crapahuter là dedans!
Excitation, excitation!

IMG_2353

Donc, grâce à notre hôtel, que je vous recommande d’ailleurs, la posada del cacique, un peu vieillot, croulant par endroit, mais au personnel si sympathique, n’hésitez pas.
José de son nom, y travaillant, nous a dit: « ne vous embêtez, ne réservez pas avec un tour opérateur, c’est cher et inutile, prenez juste le bus à l’aller et au retour, sur place, vous trouverez forcément où dormir… » allez hop, en avant Guingamp, et 50 soles en moins.
Départ 4h du matin en bus pour nous rendre jusqu’au canyon.
Premier point d’observation, cruz del condor, de là nous contemplons qui s’étale devant nous le canyon. Quelle vue!

Mais il n’est point temps de s’apensentir, une randonnée nous attend, le bus repart et nous dépose à Cabanaconde. De là, une petite marche de 13 kilomètres nous attend pour nous rendre à Llahuar. Premier lieu où nous passerons la nuit. Et au réconfort, si les douches ne sont pas pourvues en eau chaude (étrange?)  une source à 40°C jaillit directement de la montagne et remplit une des piscines… Bonheur et délassement!

 

Mais d’ailleurs d’où vient elle cette eau chaude?
D’ici, voyons:IMG_2432
Au Pérou les eaux thermales sont légions, après un trek en montagne, rien de tel pour se requinquer. Enfin si vous oserez franchir cela:
(oui vous n’avez pas la berlue, ce pont bouge et il n’est pas droit!)IMG_2434

Récapitulons, étape 1:  levé à 3h30, 12,37 km, 4 heures de marche, 421 mètres d’ascension et 1272 de descente…. longue journée.jour 1

Étape 2: La rencontre. 

Eh oui, c’est quand même le but de l’article, je vais donc me permettre une petite digression à ce sujet. À tous ceux qui ont peur de partir, de voyager, qui ne se sentent pas de leur faire seul, apeuré ou inquiet… n’hésitez plus. En voyageant, vous rencontrerez toujours des gens, seuls ou en groupe, des gentils ou des cons, mais sur la route on est jamais seul! Sachez-le, et que s’il vous plait, cela ne vous empêche jamais de voyager!
Le bonheur est dans la découverte!

Donc, premier petit déjeuner dans un décor que je vous laisse imaginer paradisiaque. Un restaurant suspendu à la falaise, fait de bois où à travers les interstices nous voyons le vide. Autour de nous s’étend majestueux le canyon. Le rio en contre bas nous assourdit de sa puissance, que l’on est bien au fond de la nature… et seul à une table pour prendre son petit déjeuner. (merci, Adrien, d’avoir été en retard au petit déjeuner)
C’était sans compter la matrone qui par souci d’économie me fit assoir de force à la table voisine, avec trois jeunes femmes: Marie, Mélanie et Camille. Belge, Hollandaise et Française, elles aussi voyageant seules et s’étant découvertes des affinités mutuelles ont décidées de continuer de concert.
Voilà donc que notre groupe rejoindra le leur fraichement crée pour ce second jour de marche.

Nous voici donc, nous cinq, ayant choisit l’anglais par la force des choses comme nouvelle langue du groupe, cheminant ensemble et apprenant à nous connaitre sous le soleil implacable du Pérou!

JE VOUS LE DISAIS, LA VIE EST PLUS BELLE EN SOURIANT (ET À PLUSIEURS).

 

Malgré la distance et la difficulté -cette journée étant la plus dure des trois- voyez un peu: 14,09 kilomètres, 6 heures de marche, 1087 mètres d’ascensions et 951 de descente. C’est dans la bonne humeur que nous avançons, souriants et heureux de nous être rencontrés.

Mais comme souvent dans le meilleur des mondes survient le drame, l’instant fatal et fatidique, celui qui peut sceller la cohésion d’un groupe ou le faire éclater en morceau:
le moment où l’on ne sait plus quels chemins prendre, abruti par la fatigue et le sommeil, assommé par les milliers de pas, notre groupe trouvera-t-il en lui les ressources et la force nécessaires pour affronter cette étape cruciale!?

 

Nous l’avons finalement fait, nous avons réussi à trouver le chemin, celui de la liberté, de la verdure et de l’oasis de Sangalle.
Et plus encore, nous avons passé tous les cinq ensemble une superbe journée.

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Étape 3: La montée.

Cher public,
en raison de la raréfaction de l’oxygène, de l’effort important et de l’heure très matinale de notre départ, je me verrais obligé d’économiser au maximum mes propos. C’est qu’il va me falloir des forces pour cette ascension. Sur 5 kilomètres nous gravirons 1091 mètres, soit une pente moyenne de 20%.
À plus tard.

Quelques heures plus tard, nous y sommes enfin, en haut, harassés, mais heureux. Souriants, mais seul. Reverrons-nous nos nouvelles camarades de promenade?
Vous le saurez au prochain épisode… 😉

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