Les balades, c’est bien, les copains c’est mieux!

Et voilà, ça ne fait que quelques jours que je suis seul à Lima, à en arpenter les rues en long en large et en travers, à presque m’y sentir chez moi, qu’un copain arrive, le genre de truc qui remet tout en question dans des vacances! Vous vous rendez compte?! Un vrai copain, un de ceux que l’on n’a pas vus depuis des années, un de ce deux qui ont le pouvoir de vous faire changer de pays, de mofidier votre route intercontinentale… du lourd quoi!
Bref, mon Didounet est là, en avant les vacances à deux!

Je me permets avant de vous parler de la suite de nos aventures une petite digression. Adrien m’a narré l’histoire d’un de ses amis, partit travailler en Australie, économisant et travaillant comme un fou il arrive à mettre plus ou moins 10 000 euros de côté, quand sa copine est arrivée, il a avec elle dépensé -ne se retenant plus de joie- environ 7 000 euros. Et bien sachez, qu’Adrien, et pour mon plus grand plaisir (sisi, je le dis) sera un peu ma copine, celui qui me poussera à faire des extra dans mon tour du monde et ma vie monacale.

Finis les digressions!

En avant pour la suite de la visite à Lima.

Donc, tout d’abord, la visite d’un monastère un peu particulier: Le monastère de Saint François d’Assise.

En effet, en sous-sol, des catacombes, il faut bien lui réserver des surprises à notre copain!
Malheureusement cette surprise ne fut pas à la hauteur de mes espérances, visite guidée obligatoire,  guide s’emmêlant les pinceaux dans ses explications, et enchainant les différentes salles comme des haies dans un 100 mètres, nous avions l’impression d’être une meute de Japonais! Mais rassurez-vous, dans cette visite certaines choses valent le coup, le cloitre et ses azulejos! Malheureusement je n’ai pas de photos à vous montrer, celle-ci étant interdite pendant la visite.


À Lima ne manquez pas aussi la plaza de armas, la place centrale de la ville, comme dans toutes les villes d’Amérique du Sud, celle-ci valant d’ailleurs particulièrement le détour.

Et surtout n’oubliez jamais, dans ces vieilles villes, il ne faut pas regarder qu’à hauteur de notre nez, mais tout comme à Paris qui ne révèle sa magie qu’à ceux qui ont de la merde de chiens sous les pieds (vous arrivez à vous en passer vous quand vous marchez le nez en l’air?) levez les yeux, et émerveillez-vous! Je n’ai pas les mots pour nommer ce que j’ai vu, sortes de balcons magnifiquement ouvragés

‘Dans le quartier colonial de Lima, les colons espagnols faisaient batir des demeures cossues qui comportaient des balcons et fenêtres avec persiennes qui permettaient aux dames de regarder l’animation de la rue sans être vues. Aujourd’hui vu l’insécurité de la ville les grilles et balcons ont une nouvelle fonction plus sécuritaire.